Crêtes, barbillons et plumage font partie de la panoplie des appâts visuels du coq pour gagner le cœur des poules.
Les oreillons en font-ils partie ? Nous nous interrogions sur ces oreillons, blancs chez les gaulois et rouges dans des races cousines.

Belle tête de gaulois ! Coq Gibran (Pangloss x Coquelicot, né le 06/05/2021)
En ce milieu d’hiver, une piste…
Face-à-face tendu à l’extrême, les corps ramassés et les camails largement déployés comme des magnifiques parasols, les coqs se fixent immobiles et totalement silencieux. D’un coup, c’est l’attaque foudroyante bec en avant qui vise la tête.
Dans l’éclair de l’attaque, ce sont les oreillons qui se détachent le mieux.
Voici notre observation,
En visant la tête, les challengers ne s’attaquent pas aux yeux mais bien aux oreillons qui se détachent nettement comme des cibles. Ils sont en fait des leurres que piquent et pincent le becs rivaux limitant ainsi le risque d’éborgnement.
Pour preuve les nombreuses marques et petites blessures es oreillons seraient-ils non pas des appâts sexuels à l’endroit des poules mais des défenses anti-éborgnement ?
Et alors, les oreillons blancs apporteraient-ils un avantage au coq gaulois dans une joute face à un autres dont les oreillons sont rouges ?
Le 18/01/2022