Le tempérament Gaulois

Nous nous passionnons pour la modernité en général, c’est-à-dire l’étude et la mise en pratique de solutions concrètes à des problématiques actuelles ou naissantes de l’équipement, de l’énergie, de la santé ou de la mécanique relationnelle et sociale.
Or nous vivons en rase campagne ou isolés en milieu forestier avec des coqs et des poules rustiques même pas pucées ni géolocalisées, qui ne bouffent pas des aliments équilibrés dans des distributeurs mais de vulgaires graines à même le sol quand ce ne sont pas des sales bestioles trouvées dans la terre…

Alors, elle est où ta modernité ?

On dit « laboratoire » et tout le monde pense naturellement à un truc du style les Experts, paillasses aseptisées en faïence et formica blancs avec des cobayes en boîtes de plexiglas au service de la Science et de la trilogie santé, vérité et progrès.

En fait, l’avenir promis il y a 50 ans, est atteint. Terminus. Les logiques de masses (production, consommation, distribution, transports et communication), de dépendance programmée et de gain de temps atteignent leurs limites.

Les temps modernes (1936) – Charlie CHAPLIN. Une perspective visionnaire à bien des égards…

Résultat, ces logiques anxieuses sont déjà en sursis avec un pied traînant dans un passé révolu.

Loin de la concentration urbaine et de son tumulte, il est davantage possible d’apercevoir qu’aujourd’hui la modernité parle d’ici et de maintenant, du temps comme ami et source de bonheur.

Exercice matinal quotidien : 15 à 20 mn de distribution manuelle de pain dur. Chaque minute est un investissement positif, l’occasion d’examiner chaque sujet, d’entretenir le lien et également de stimuler leur agilité et leur vivacité en soutenant les « traînards ».

La modernité se retrouve de moins en moins dans les promesses, le tape-à-l’œil, la surconsommation et l’hyperactivité qui étourdissent.
Elle se trouverait plutôt dans une façon d’expérimenter la vie avec curiosité et nous sommes de plus en plus nombreux à envisager la modernité comme une attitude souple et enthousiaste qui subit moins, en se retroussant les manches pour créer ses propres ressources.

Alors oui, un élevage naturel et un élevage classique associés sont ensemble un laboratoire vivant privilégié pour faire connaissance avec la nature Gauloise et découvrir jour après jour comment, par exemple, minimiser les contraintes et inconvénients de la captivité ou de la liberté, comment prévenir naturellement les pertes par pathologie induite, comment développer l’instinct de conservation et les aptitudes à survivre des Gauloises ou tout simplement comment réussir un élevage sain à la maison.

Notre reproducteur Valérian veille sur l’harmonie du groupe constitué de 3 générations. Entre lui et nous, une entente logique : c’est à lui que nous déposons la nourriture. Il appelle les siens « pouc ! pouc! pouc! » et honore son autorité en distribuant la nourriture aux poules d’abord et en rationnant éventuellement les mâles. Lui se nourrit en dernier. Idem avec une poule maternante, elle trouve ou perçoit la nourriture et la distribue et tout roule…

Nous faisons le pari qu’élever des Gauloises près de la famille ou de la tribu est certainement un choix tourné vers un bel avenir car il est une alternative heureuse aux logiques de dépendance programmée coûteuses et pathogènes.

Pour finir, sachez que les Gauloises sont des coqs naturellement fiers et protecteurs et des poules attentionnées et débrouillardes.

Le coq comme emblème. Petit documentaire.


Mais surtout, nous avons eu de nombreuses illustrations de leur courage et de leur intelligence surmontant le danger et de cette bonté qui solidarisent leurs tribus : des traits de valeur qui font vraiment le tempérament gaulois et qui légitimerait que ce coq redevienne l’emblème inspirant de la France et de tous les Français !


SUITE : UN ÉLEVAGE OBSERVATOIRE

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