
Nous ne chercherons bien sûr pas à trancher la question de « la poule ou l’œuf ? » mais à savoir comment s’est produite la rencontre et la cohabitation des hommes avec les poules et les coqs, ces oiseaux tellement familiers.
Hervé HUSSON nous répond avec un article convaincant richement documenté. À découvrir sans tarder !
Ce qui sidère, c’est la ressemblance entre son ancêtre arrivé en Europe (Gallus gallus gallus ou Gallus gallus murghi) il y a 2700 ans et sa descendance, notre chère race gauloise saumon doré.
Nous comprenons mieux l’affection de nos gauloises pour les espaces boisés, les buissons, les hautes branches dans des feuillages persistants où ils perchent.
L’évolution tiendrait donc essentiellement à la faculté de pondre davantage et plus régulièrement au cours de l’année, à l’augmentation du gabarit (1 kg -> 2,3 à 2,8 kg standard), la forme de la queue (traînante -> relevée) et la corpulence (élancée -> ramassée) et naturellement l’adaptation au froid.
En d’autres termes, il est renversant qu’un animal vivant au contact de l’homme, donc fruit de tous les croisements possibles quand ce ne sont pas des manipulations génétiques, ait conservé autant de traits communs de son « prototype » sorti du bureau d’étude il y a 8000 ans au moins et qui a été importé en Europe il y a plus de 2500 ans !

On dit des Gauloises qu’ils sont un peu « sauvages » et nous savons apprécier cette nature. Mais avec de la gentillesse et un peu de patience, une relation complice est possible entre ces petits sauvageons et l’homme : leçon de dressage d’un coq bankiva 🙂
Chez nous aussi, les gauloises sont bien élevés !
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