
Nos étions à la recherche de sources de protéine pour soutenir la croissance de nos Gauloises quand insectes, vers, lézards ou souris qu’ils « chassent » se font rares.
Le poissonnier de l’Intermaché du coin nous a proposé des restes de poisson qui partent normalement à la poubelle. Ainsi, nous allons chercher deux fois par semaine une poche offerte de 2 kg de restes de poisson qui donneront plus d’1 kg de chair mélangée au même poids de graines ou de féculents.
C’est un peu de boulot, 1 heure et demie de préparation en temps cumulé (pour 1 semaine de distribution), mais il est vraiment très apprécié de nos Gauloises. Gants de vaisselle très conseillés. Voici notre mode de préparation :
Marmite remplie de 2 l d’eau avec 2 feuilles de laurier et une cuillerée à café de thym. Porter à ébullition.
Plonger les restes de poissons (têtes de thon, tête de merlu et arêtes centrales de lotte). Faire bouillir petit feu une trentaine de minutes. Laisser refroidir.
Enfiler les gants de vaisselle et dépiauter les têtes en essayant de ne garder que les chairs, peau et parties molles (branchies etc). Éliminer les arêtes si possible.
Queue de lotte : couper et jeter l’extrémité (nageoire caudale), conserver le reste y compris la « colonne vertébrale » qui est en cartilage tendre et avec un grand couteau de cuisine hacher ensemble.

Nous mélangeons cette pâtée de poisson à du pain dur (offert par des boulangeries) concassé ou des restes de riz cuit ou de pâtes cuites, proportions 50/50, plus ou moins en fonction de la consistance. La pâtée doit être friable, pas collante. Si c’est le cas, nous ajoutons par temps froid de la farine de maïs (résidu du concassage).
La ration journalière par sujet que nous donnons est 1 cuillerée à café de pâtée soit à peu près 10 g. Pour nos 27 sujets, nous servons 270 g par jour (dans l’après-midi) soit 1,8 à 2 kg de pâtée par semaine dont 1 kg de « poisson ».
La pâtée préparée est partagée en 2 ou 3, la première part restant au frigo pour être servie sur 2/3 jours. Les autres vont au congélo pour être servies le reste de la semaine.
Les Gauloises que nous élevons présentent naturellement des petites différences de gabarit mais ils sont bien développés, sans surpoids ni lourdeur : tous volent avec pas mal de grâce !